Impatiens noli me tangere!

Comment faire pour conquérir de nouveaux espaces quand on est une plante et donc immobile?

Les plantes rivalisent d'ingéniosité afin de disséminer leurs graines et coloniser tout votre jardin. (Les "mauvaises herbes" sont assez douées pour ça).

Certaines d'entre elles ont équipé leurs graines de parachutes qui s'éparpillent ainsi au gré du vent. C'est le cas du Pissenlit et de ses aigrettes. Allez chercher votre Larousse, regardez bien la dame qui soufle et vous comprendrez.

D'autres plantes ont préféré l'option "velcro". Les graines recouvertes de poils se fixent aux plumes et aux poils des animaux (et aux chaussettes des promeneurs!).

L'option "flotteur" est également disponible sur des versions haut de gamme, pour un voyage au fil de l'eau...comme pour les graines de l'Aulne glutineux.

Madame la Balsamine est maligne et a choisi quant à elle une technique explosive : la catapulte! Lorsque ses fruits sont mûrs, ils explosent brutalement, au moindre choc, et projettent les graines au loin.

La balsamine sauvage ou Balsamine des bois, porte un nom latin très évocateur : Impatiens noli-tangere. Impatiente, ne me touchez pas!

Cette plante est bien connue des enfants qui s'amusent à toucher les capsules pour les faire exploser.

D'autres plantes amusantes me viennent alors à l'esprit. Des souvenirs de cours de récréation où l'on s'amusait bien avec les disamares d'Erable, ces graines munies d'ailes que l'on faisait tournoyer dans le vent. Ou encore les boutons d'or que l'on plaçait sous le menton des copines en disant : "aimes-tu le beurre?". Et le poil à gratter que l'on mettait dans le dos des copines!

Justement, je lance mon premier blog-sondage : Quelles sont les plantes, fleurs ou arbres qui ont le plus marqué votre enfance? Faîtes-moi partager vos souvenirs!

Résultats du sondage dans un prochain numéro de Grain de sel...

Comments

[LaCuillerEnBois]

le bouton d'or et le pissenlit bien sur ... pour les mêmes raisons que toi.

Le pissenlit, avant de finir au gré du vent, il avait des fleurs dont nous enlevions les pétales en forme de tubes dont nous aspirions le suc.

Mais aussi les oeillets de poête, qui se trouvaient dans le jardin de ma grand-mère. Je repartais toujours avec un petit bouquet qui tenait pratiquement la semaine....

Le muguet que nous allions cueillir en forêt de Compiègne ou Chantilly le 1er mai (nous étions des centaines à faire de même .. bonjour les embouteillages !)

Les hortensias blancs et les arums que je ne voyais que pour des communions.